La perception du relief repose donc en grande partie sur notre faculté à regarder le monde avec deux yeux éloignés en moyenne de 65 millimètres.
Si vous regardez un objet avec un seul œil, puis avec l’autre, vous constaterez qu’il semble s’être déplacé. Puis quand vous ouvrez les deux yeux, ces deux images différentes sont transmises au cerveau qui les superposent pour restituer distance et profondeur.
C’est ce processus neuronal nommé vision stéréoscopique qu’exploite le cinéma en relief pour nous « amuser/abuser ».
La première étape consiste donc à produire des images stéréoscopiques. (C’est-à-dire à filmer la scène avec deux caméras, une pour chaque œil). Dans l’idéal ces caméras réglées de façon identiques seront placées comme deux yeux, c'est-à-dire à 65 mm l’une de l’autre. Mais ce n’est pas toujours aisé !
Mais alors... comment faire pour que le spectateur ne voit que la copie gauche avec l’œil gauche et la copie droite avec l’œil droit?
De nombreux procédés existent:
La première étape consiste à produire des images stéréoscopiques.
Le mieux est d'utiliser une caméra stéréoscopique qui rassemble deux objectifs dans un seul boitier.
Nous disposons maintenant de deux copies de notre scène, une pour chaque oeil.